Karen Chance – Fury’s Kiss (tome 3)
Titre original : Fury’s Kiss
Mon appréciation : 7/10
Fury’s Kiss est le troisième volume des aventures (assez chaotiques) de Dorina Basarab, et c’est un volume à ne pas rater pour les fans de la série et de l’héroïne !
Malheureusement, du moins à ma connaissance, à ce jour (décembre 2015) cette série n’a pas encore été traduite en français. Mais je vous invite à découvrir la série des „Cassandra Palmer“, c’est précisément le même univers, les deux séries se partagent même quelques personnages clés (tout en restant parfaitement distinctes).
Comme d’habitude, 98% au moins de ce roman de Karen Chance sont constitués d’action PURE.
Je ne sais pas comment l’auteur parvient à gérer autant de mouvements, autant d’action, tout en faisant avancer son histoire, cela tient du miracle. A ma connaissance c’est la seule à maîtriser cet art très particulier tout en évitant la lassitude !
Car malgré le chaos et le mouvement constant des personnages, qui sautent de situation rocambolesque en situation désespérée, cela reste plausible, on suit, on se passionne, le suspense se tient et tout avance.
Cela tient du miracle. Car il n’y a vraiment pas de pause.
D’ailleurs, cela démarre dès la première ligne ! Dorina se réveille emprisonnée dans un étrange laboratoire et face à elle un homme sombre qu’elle tente immédiatement de tuer … heureusement qu’il s’agit d’un maître, d’un vampire d’un niveau très élevé – à savoir Luis-Cesare, venu pour la secourir. Dommage seulement qu’elle ne s’en souvienne pas …
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons d’abord brièvement l’univers de cette série d’UF:
Dorina Basarab est un dhampire, une créature rarissime, surtout de son âge, puisqu’elle est née d’un vampire et d’une humaine.
Son père n’est autre que Mircea Basarab, ce qui fait d’elle la nièce du célèbre Vlad…
Dorina est le premier dhampire a vivre aussi longtemps (elle a plus de quatre cents ans), mais sa double nature la tient à l’écart des humains tout en la séparant tout aussi efficacement du monde des vampires. Ces derniers méprisent sa race qui se situe encore plus bas sur l’échelle du surnaturel que les revenants. Pour les vampires, un dhampire n’est à peine que la moitié d’un vampire, ils considèrent que par sa nature tout dhampire devrait être tué dès sa naissance.
D’ailleurs, Dorina n’a survécu que parce que Mircea n’a pas été créé par un autre vampire, mais maudit de vampirisme et que dès lors il ne connaissait rien à ce monde lorsqu’il a pris sa fille sous ses ailes.
La particularité des dhampires est qu’ils ont côté humain, mais que le côté « vampire » peut prendre le dessus de façon extrêmement violente. Chez Dorina, cela revient à des pertes de conscience après lesquelles elle revient à elle sans se souvenir des heures, des jours voire des mois qui se sont écoulés depuis, et elle se retrouve alors généralement dans des situations sanglantes et effrayantes qui font qu’elle préfère ne pas connaître le pourquoi ni le comment.
Le souci est que Dorina n’est pas vraiment capable de contrôler son côté dhampire, qui peut surgir à tout moment, dès qu’il y a une menace trop violente, et lui faire perdre tout repère. Ce qui ne serait pas un si grand souci, si ce côté noir savait distinguer l’ami de l’ennemie – ce qui n’est pas le cas !
Après ce bref rappel, voici le « pitch » du roman :
L’intrigue est double :
D’un côté, nous accompagnons Dorina dans une enquête assez … virevoltante, puisqu’elle est chargée par le sénat des vampires de démanteler un réseau de trafiquants de magie qui semblent avoir créé un entrelacs de portails menant vers Faërie.
De l’autre côté, cette intrigue se double par une autre quête bien plus fascinante et qui fait que nul fan ne devrait rater ce volume : dans ce troisième tome nous découvrons enfin le fond de la double nature de Dorina, dont les deux côtés semblent se côtoyer pour la toute première fois de façon plus consciente. Mais est-ce une bonne chose ou non ? Dorina devra affronter sa propre nature !
Le tout commence, comme je le disais, dans le chaos le plus total, puisque Dorina se retrouve dans un laboratoire secret sans aucun souvenir de ce qui s’est passé et elle ne parvient pas à se remémorer les évènements qui l’ont conduit jusqu’ici.
Elle suivra alors, comme d’habitude de façon assez imprévisible des indices et des voies singulières pour découvrir qui se cache derrière tout cela et quel est le but ultime de ceux qui semblent être les méchants – si c’est bien eux ???
Dorina sera accompagnée dans ses recherches par Ray, un vampire que personne ne prend au sérieux et qui semble avoir décidé que Dorina, tout dhampire qu’elle est, sera désormais sa maîtresse et lui doit donc protection, ainsi que de Louis-Cesare.
Dès les premières lignes, l’action est omniprésente, et les affrontements sont de plus en plus surréalistes. Il faut s’accrocher, car cela va vite, une partie des combats se déroulant même sur un niveau mental. Bien qu’alors les combats ne soient qu’imaginaires, les effets physiques sont tout aussi réels que ceux d’un combat physique.
Alors même qu’elle risque sa vie à tout moment, le sénat des vampires ne la soutient en rien et ne lui apporte aucune aide, ce qui n’étonne pas Dorina mais désespère Ray, son acolyte dont elle ne pourra plus se débarrasser.
Et bien …
Ce volume reprend le même rythme que les précedents.
Si vous n’êtes pas fan du style très chaotique et rempli d’action de Karen Chance, ce roman, comme d’ailleurs toute la série, n’est pas pour vous.
Vous adhérez à cette façon très particulière qu’a l’auteur de mener ses intrigues, et bien, vous ne serez certainement pas déçus !
Pour ma part, en règle générale je ne suis absolument pas fan du « tout action », mais je ne peux m’empêcher d’admirer Karen Chance pour ce talent tout particulier et d’aimer ses romans ! Je ne peux l’expliquer, mais je ne peux m’empêcher de les lire, de me laisser embarquer dans les histoires les plus farfelues, découvrir les situations les plus décousues sans qu’il n’y ait, en apparence, le moindre fil conducteur.
C’est tout un art (je sais, je radote) et je ne peux m’empêcher d’adhérer. Comme je m’arrête parfois devant un tableau franchement hideux qui ne pourrait aller nulle part, tout en restant fascinée et en m’interrogeant où je pourrais accrocher cette horreur.
Donc, OUI, j’ai aimé ce volume, et OUI, il plaira aux fans de Karen Chance.
Si vous aimez l’univers de Karen Chance, vous n’êtes pas sans ignorer que les aventures de Dorina Basarab (« Midgnight’s Daugbher ») sont étroitement liées à celles de Cassandra Palmer (et cette série a déjà été traduit en français !!!). Car Mircea, le père de Dorina, est trèèèès proche de Cassie.
Les aventures des deux héroïnes ne sont pas inséparables, mais il est plutôt sympathique de les lire parallèlement et même dans l’ordre (vous trouverez une « timeline » sur ce blog).
Et je ne vous cache pas que j’attends avec impatience la rencontre entre Cassie et Dorina !!!!!
Cette série (pas encore traduite en français) qui comprend jusqu’à aujourd’hui trois tomes :
- Midnights daugher
- Death’s Mistress
- Fury’s Kiss
Dans la série parente „Cassandra Palmer“ les tomes suivants sont disponibles en VF à ce jour:
- Le Seuil des Ténèbres
- L’appel de l’ombre
- L’étreinte de la nuit
- La damnation de l’aube
- L’emprise de la nuit
- L’attrait des étoiles
- Reap the Wind (pas encore traduit en VF le jour de la rédaction de cet article)
- Ride the Storm (sortie en VO prévue en avril 2016)
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